La commune de Courcelles soigne son patrimoine. Les deux grands chantiers de rénovation du moment concernent la rénovation des églises St-Lambert au Petit Courcelles et St-Martin à Trazegnies.

La restauration de l'église Saint-Lambert du Petit Courcelles se poursuit. Durant des années, sa toiture a subi des infiltrations d'eau qui l'ont irrémédiablement endommagée. L'ancienne coiffe a aujourd'hui été remplacée. Et, voici quelques jours à peine, l'ardoisier zingueur de la commune a ôté le filet de sécurité de la nef centrale. Il avait été posé pour empêcher la chute de plâtre et autres éléments voici plus d'une dizaine d'années déjà. Ce risque étant aujourd'hui écarté, le filet suspendu n'avait plus sa raison d'être.
Dans les années à venir, l'église du petit Courcelles poursuivra sa métamorphose. Les deux nefs latérales auront droit, elles aussi, à des réparations majeures ...
L'église St-Martin de Trazegnies, un autre joyau patrimonial courcellois, fait également l'objet de « soins » importants depuis le début de l'année. Cet édifice classé du XVIe siècle, situé sur un promontoire, subit une opération en deux temps. La première phase portait sur la rénovation de la toiture et de la maçonnerie extérieure. « Tout a été rejointoyé et badigeonné à l'ancienne», explique Hugues Neirynck, l'échevin du Patrimoine.
La deuxième phase concerne l'aménagement des abords extérieurs. Ici aussi, le chantier est déjà bien entamé. Les murs de soutènement, qui accusaient le poids des ans, ont été consolidés. Et, à la rentrée, on s'attaquera aux abords, promis, eux aussi, à une remise en état.
Après un gros nettoyage des lieux, le chantier se déportera à l'intérieur de l'édifice. « Il est notamment prévu de poser un enduit. Mais le lieu étant classé, nous devons au préalable disposer du certificat de l'Agence wallonne du Patrimoine», précise l'échevin MR.
D'autres chantiers de rénovation pour la valorisation du patrimoine suivront dans les mois et années à venir. Le Collège planche actuellement sur le sort de la cure de Gouy-lez-Piéton. Deux scénarios sont ici possibles : la rénover ou la vendre. Le bâtiment a été déserté voici plus de 10 ans. Et les infiltrations d'eau ont considérablement endommagé les lieux. Selon les devis, le coût de la rénovation de la cure est estimé à quelque 500.000 €. À défaut, le bâtiment, qui jouit d'une place centrale à Gouy, pourrait être mis en vente. A suivre ...

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