Fils d’humbles ouvriers, il est né à Carnières le 15 juillet 1900.

Etudes : 

1.    Institut  Saint-Joseph à La Louvière
   

1. 1.    Institut des Frères Marianistes à Rêves
      

   2.    Termine ses humanités à Fribourg d’où il passe à La Rochelle
      

   3.    Petit Séminaire de Bonne-Espérance
      

   4.    Grand Séminaire de Tournai
      

2. 
   

Il est ordonné prêtre en 1927.

1932 : il est désigné vicaire à Pâturage. Lors du coup de grisou du fief de Lambrechies, il est des  premiers à porter secours aux victimes, il descend dans le puits sinistré, il ne prend pas de repos, il y donne le meilleur de lui-même puis il rentre dans l’ombre.

1935 : il est désigné vicaire de la paroisse Saint-Lambert à Courcelles et professeur de religion à l’Ecole Moyenne des filles de Trazegnies. Il est l’ami des humbles, il n’oublie pas ses « vieux », son activité est débordante.

Septembre 1939 : l’Abbé Bougard est rappelé avec son Régiment, le 5ème Chasseurs à pied.

Et vint la grande guerre. L’Abbé Bougard est à son poste, au combat, sa conduite est exemplaire. Hélas, une balle le frappe dans les reins, on doit l’évacuer, pour lui, la guerre est terminée.

L’Abbé Bougard rentre dans sa paroisse et rumine déjà la résistance. Il crée le premier mouvement de résistance à Courcelles. Il s’expose, dans ses prêches, il ne fait pas faute de dire leurs faits à ceux qui se sont faits les valets du nazisme.

Le 11 février 1943, l’Abbé Bougard est arrêté par la Gestapo qui l’emmène à Brendonck. 

Avril 1943 : après un bref séjour à la prison de Saint-Gilles, il se retrouve à Bochum puis dans le camp de concentration d’Esterwegen.

Fin mai 1944, l’Abbé Bougard est envoyé en Haute-Silésie à la prison de Gross-Sterlitz. Son abnégation ne résistera pas à un dernier coup du sort, une blessure bénigne du doigt lui occasionne un phlegmon.

La plaie est vilaine, les souffrances horribles, qu’importe « la Victoire est proche ».

Novembre 1944 : l’Abbé Bougard meurt en brave au camp de Gross-Rosen.